La formation doit permettre aux élèves post-bac de commercialiser leur idée innovante.
Dépasser les frontières
PROJET 5 : DEVENIR UN ECO-CITOYEN EN PLASTURGIE
Les élèves sont amenés à proposer un projet éco-citoyen éventuellement avec les sites de collecte et organismes de recyclage. Le projet est au croisement de la gestion des énergies et du recyclage en entreprise et l’éducation civique.
PROJET 6 : COMPRENDRE LES IDENTITES CULTURELLES
L’idée est de faire des échanges scolaires par le biais de jumelages d’établissements et/ou de réseaux d’entreprises. Les élèves sont ensuite en charge du programme d’échanges et de la logistique (activités, logements, etc.)
ENJEU STRATÉGIQUE
La mondialisation des échanges conduit à plus d’interactions et plus d’interdépendances entre acteurs économiques. L’entreprise « darwinienne », c’est-à-dire « en évolution » au sens Darwinien du terme, sait tirer profit des interconnexions avec son environnement. De même, une filière comme la Plasturgie ne peut envisager son avenir sans une ouverture résolue vers d’autres territoires. Ces territoires sont de différentes natures : marchés, technologies, disciplines, cultures…
Dépasser les frontières des métiers : de la pluridisciplinarité au multiculturel
Les innovations se situent au carrefour de plusieurs disciplines, scientifiques (recherche fondamentale), technologiques (les NBIC) ou techniques (comme le design). La filière de la Plasturgie et des Composites a tout à gagner à se rapprocher d’autres technologies et d’autres secteurs, à l’exemple de ce qui s’est produit dans la mécatronique et les plastiques intelligents. On peut espérer beaucoup d’un mix entre la chimie et les process des recycleurs, broyeurs et compounders ou de nouveaux couples matériaux / procédés / marchés. Cette ouverture nécessaire inclut également la notion de multiculturel : la diversité (génération, mixité, formation, nationalité, etc) est reconnue comme un facteur d’innovation et de performance, sous réserve d’organisation et de management adaptés.
Dépasser les frontières géographiques
Les PME et PMI en croissance ont un point commun, outre l’innovation : elles ont osé l’international. Les start-up ont même adopté la vision globale, ou mondiale, comme modèle de croissance. Pour les entreprises industrielles de la filière de la Plasturgie et des Composites, le marché européen représente un véritable tremplin vers les marchés mondiaux. Cela signifie que la dimension européenne doit devenir une évidence, en matière de développement commercial comme de formation (initiale et continue, technique comme généraliste).
Dépasser les frontières de la matière
La filière de la Plasturgie et des Composites a deux grands défis à relever, qui ont tous deux à voir avec la raréfaction des ressources. Le premier concerne le virage vers l’économie de fonctionnalité, par l’innovation de services ; dans ce domaine, le numérique abaisse fortement les coûts de transaction, ce qui facilite la transition, comme l’ont opérée d’autres secteurs (infrastructures, parc de véhicules, Vélib…). Le second s’inscrit dans une réflexion de long terme, autour de l’économie circulaire à partir de matériaux plastiques et composites, pour un recyclage haut de gamme, à valeur ajoutée.
L’ATELIER
Lieu d’échange et de réflexion, l’atelier permet de créer et partager sous la forme de groupes de travail des pratiques pédagogiques innovantes. Sa vocation est de produire des pistes pédagogiques nouvelles, en cohérence avec les orientations du think-tank.
Ces pistes concrètes, traduites sous forme de contenus (objectifs pédagogiques) et de méthodes (formats pédagogiques) constitueront une « boite à idées » pour des appels à projets nationaux ou européens et des projets expérimentaux et une plateforme d’échange avec les différents acteurs concernés par la formation.
L’EQUIPE DE L’ATELIER
– Aurélien ALLOUARD, enseignant, Lycée Chaptal, Amboise
– Cian ASHWORTH, chargé de projet, ITECH, Lyon
– Maryline BOISBOURDIN, responsable qualité, ISPA, Alençon
– Joël COUTANT, Professeur Génie Industriel Plastiques et Composites, Lycée Marcelin Berthelot, Questembert
– Didier GREGOIRE, directeur du CFA ADEFA, Lille
– Dr. HDR Eric LAFRANCHE, Docteur HDR à l’Ecole des Mines, Douai
– Alain POMMIER, professeur Lycée Marcel Dassault, Rochefort